Ce cours d'eau de 18 kms se jette dans le Décours à St Amand Les Eaux, lui même affluent de la Scarpe, elle même affluent de l'Escaut. l'Elnon voyage en France et en Belgique avant de se jeter dans le Décours.
Cobrieux vient de latin "corberium". En 1128, une charte de Thierry d'Alsace comte de Flandre, mentionne "Cobrieu". En 1875, il fut introduit dans l'église St Amand un maître d'autel du XIII ème siècle. Les vitraux datent également de cette période.
La construction de la première école destinée aux garçons fut réalisée sous l'Empire (après 1845). Les filles attendirent la fin du XIX ème siècle pour occuper les locaux situés "petite rue". Aujourd'hui, l'école mixte comprend 3 classes.
Ruralité oblige, il y a 6 fermes dans Cobrieux qui font élevage et culture. Trois gîtes ruraux permettent aux touristes de visiter notre belle région. Cobrieux possède un cybercentre pour les séniors, ainsi qu'un club de théâtre, de VTT, de cuisine en autres.
Un digit'Art, c'est à dire une mise en valeur de photos, création montage ou cartes personnalisées, est également à la disposition des coberloises et coberlois.
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Mais le visiteur attentif découvrira que les murs racontent l'histoire complexe de l'édifice : murs en moellons de pierre bleue de Tournai qui longent la nef, vestiges de l'église romane. Chevet en briques, très modifié, mais ayant encore dans l'axe une fenêtre, bouchée, mais intacte. Des runes en briques noires, un toit plus pentu, indiquent le XVIe siècle. Le transept sud a une belle fenêtre en plein cintre, en pierre entourée de briques, avec une croix de Saint-André dans le pignon, du début du XVIIIe siècle. La nef est transformée en fin du XVIIIe siècle, vers 1775, et allongée.
Le curieux clocher date de cette même période. La façade, simple pignon percé d'un portail en plein cintre, est chevauchée par le clocher. Une restauration excessive a uniformisé sous une couche de plâtre toutes les disparités de l'église. La nef unique, le transept et le chœur sont devenus identiques. Cette réfection date de 1875. Il faut cependant remarquer la curieuse tribune qui surmonte l'entrée : cette loggia nous transporte dans les églises coloniales de la Louisiane... Au dessus du plâtre, les charpentes témoignent des multiples transformations de cette petite église. Le maître-autel et son retable ont été installés en 1875 et proviennent de l'église de Briastre. Les stalles, de la fin du XVIIIe siècle, sont très sobres avec sur l'une les armoiries du Chevalier de la Rue, commandeur du Temple de Cobrieux. Le Trésor de l'église conserve un calice somptueux portant les armes d'Emery d'Amboise (XVIe siècle ; classé Monument Historique, déposé au Musée de Douai)

L'église St Amand, 1792 à 1802, n'eut plus de curé résidant, la paroisse ayant été rattachée à celle de Genech par une décision du district de Lille du 18 Juin 1791. L'ancien curé fut proscrit, mais le prêtre constitutionnel desservant ayant été mal accueilli, l'église fut fermée en 1797 puis vendue le 5 pluviôse an VII (29 janvier 1799) au citoyen Desoubry de Lille ... et rendue au culte en 1802. Signalons encore qu'en 1875 avec la collaboration de la commune, un curé introduisit à l'église le maître-autel du XXIII ème siècle, provenant du prieuré de Biastre et qu'on lui doit aussi la tribune, les fonds baptismaux "en bois" et l'incrustation dans les murs extérieurs de l'édifice de plusieurs plaques mortuaires d'anciens curés. Les vitraux du choeur sont également de ce temps là ... Ce qui explique la présence du blason d'un baron de la Grange qui était alors maire du village.
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